Les destinations méditerranéennes améliorent leurs émissions de CO2 par rapport à 2019
- À travers une nouvelle étude basée sur les données touristiques et l’intelligence artificielle, Mabrian a comparé l’empreinte carbone des principales destinations méditerranéennes sur les exercices 2022 et 2019.
- Les émissions de CO2 ont été calculées au global et par passager en prenant comme référence tous les vols à l’arrivée au sein des aéroports français, espagnols, portugais, italiens et grecques pour toutes les origines.
- Mabrian saisit l’occasion afin de présenter son nouvel indicateur d’empreinte CO2 qui vient intégrer, au sein de sa plateforme en ligne, le module de Tourisme Durable déjà proposé aux destinations.

Palma de Mallorque, 7 avril 2022
Mabrian Technologies, société leader dans le traitement des données touristiques a calculé, comparé et analysé l’empreinte carbone des visiteurs se rendant par voie aérienne vers les principales destinations méditerranéennes, sur les périodes 2019 et 2022. Pour ce faire, les émissions de CO2 provenant des vols à l’arrivée vers la France, le Portugal, l’Espagne, l’Italie et la Grèce ont été calculées. Les données pour chaque pays comprennent des vols au départ de n’importe quelle origine dans le monde vers n’importe quel aéroport du pays et prennent en compte l’empreinte carbone moyenne par passager ainsi que les émissions totales.
Cette étude a été publiée lors du Sustainable Destinations Summit orchestré en avril 2022 par l’Organisation Mondiale du Tourisme à Mallorque. Mabrian, en tant qu’intervenant, a pu présenter son nouvel indicateur qui vient renforcer l’ensemble des données déjà proposées sur le sujet.
Désormais, les destinations touristiques disposent d’un vaste éventail d’indicateurs leur permettant de mesurer leur positionnement en termes de Tourisme Durable.
L’étude suivante reflète l’empreinte carbone engendrée via l’arrivée de voyageurs par voie aérienne au sein de 5 grandes destinations touristiques européennes (France, Espagne, Italie, Grèce et Portugal) pendant la période de janvier à octobre 2022 – et en comparaison avec le même exercice 2019. Afin d’effectuer le calcul opportun, le volume prévu de sièges en arrivée pour tous les aéroports des pays sélectionnés est défini comme critère de base, reprenant ainsi les émissions de CO2 à travers l’estimation de sièges occupés et l’empreinte carbone engendrée par les vols en fonction des routes aériennes et du type d’appareil utilisé.


Les conclusions après l’analyse de ces données sont les suivantes :
- L’ensemble des destinations étudiées rejetteront dans l’atmosphère, entre janvier et octobre 2022, 46.5 millions de tonnes de CO2 du fait des connexions aériennes. Cela représente une réduction de 19% par rapport à la même période 2019.
- Toujours entre janvier et octobre 2022, la diminution de sièges prévus pour ces destinations est d’uniquement 7.23% en comparaison avec 2019, démontrant ainsi une meilleure performance en termes d’émission de CO2.
- L’empreinte carbone moyenne par passager est réduite de 5% par rapport à l’exercice précédent, passant ainsi de 120 kg /pax à 114Kg / pax.
- La diminution des vols intercontinentaux et le renouvellement des flottes aériennes soutiennent cette évolution positive.